Il y a environ une semaine de ça, j’ai (enfin !) commencé la série Midnight, Texas, qui me faisait envie depuis, ben depuis qu’elle est sortie aux US en fait. Je ne savais pas que c’était un roman, à la base et je n’avais jamais lu Charlaine Harris (eh non, même pas La Communauté du Sud), mais j’ai tellement aimé la série que j’ai commandé le livre aussitôt (l’annulation de Lucifer m’a tellement déprimé que je me suis vengé comme j’ai pu aussi laaaaa lol. Comment ça je me cherche des excuses ? Bref…) et comme vous pouvez le voir, je l’ai terminé tout aussi rapidement.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’autrice prenne bien son temps pour mettre en place l’intrigue et nous présenter Midnight et ses habitants sans se presser et avec pas mal de détails.
Cependant, j’ai trouvé qu’on ne faisait que survoler les personnages et qu’ils n’étaient pas forcément très développés. Mais, en fin de compte, ce n’est pas vraiment étonnant et c’est même justifié, puisque la première règle à Midnight n’est autre que : on ne pose pas de questions personnelles et ont ne s’immisce pas dans la vie privée des autres. Je suppose donc qu’on en apprendra beaucoup plus dans les tomes suivants. (D’autre part, il y a beaucoup de personnages et l’autrice se débrouille vraiment bien pour que l’on se pose des questions sur quasiment chacun d’entre eux.)
Les détails apportés à la ville sont eux complètement réussis. De plus, l’autrice n’est pas tombée dans la caricature. En effet, avec un pitch pareil (une ville paumée des États-Unis où les créatures fantastiques se réunissent…), il aurait été facile de faire dans l’excès et de proposer tout un tas de créatures plus farfelues les unes que les autres. Au contraire, Charlaine Harris a réussi à nous offrir des personnages intéressants et intrigants et à nous présenter des créatures classiques comme plus originales. Bravo à elle.
L’ambiance mystérieuse et mystique est elle aussi très agréable et constitue l’un des points forts du roman.
J’ai aimé le côté un peu enquête pour découvrir qui avait tué Aubrey. Et franchement, si je n’avais pas vu la série, j’aurais vraiment été surpris, l’autrice nous menant en bateau jusqu’au bout. (J’avais d’ailleurs été plus que surpris lors de mon visionnage de la série.) (Et justement, sachant qui était le meurtrier dès le début, j’ai tout de suite remarqué les petits indices laissés par Charlaine.)
La métaphore sur l’acceptation des gens “différents” m’a également beaucoup plus et le récit est bourré de messages de tolérances.
L’écriture est si fluide que j’ai terminé le roman sans vraiment m’en rendre compte et surtout sans en avoir envie tellement cette ambiance, ces personnages et cette histoire me plaisaient. J’étais vraiment bien à Midnight et j’ai hâte d’y retourner.
J’aimerais également dire bravo au traducteur qui a franchement fait du bon travail. Je ne peux pas comparer avec la VO puisque je ne l’ai pas lu, mais on ressent bien que tout est fait pour respecter le plus possible la plume originale. De plus, les nombreuses notes de bas de page sont très intéressantes.
Pour tout vous dire, même si j’ai vraiment adoré ce roman et que je ne trouve franchement pas grand-chose de négatif à dire, je ne suis pas certain qu’il s’agisse d’un coup de cœur. En fait, je reste un peu sur ma faim et j’aimerais tellement en savoir plus sur ces personnages, cette ville, ces mystères et découvrir d’autres aventures de cet univers. Mais, après tout, les deux tomes suivants sont là pour ça alors à très bientôt à Midnight, Texas. Mais, n’oubliez pas, simples mortels, passez votre chemin…
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